La cage d'escalier de casa Bréa

Une cage d’escalier domiciliée rue de Bréa me faisait penser à Georges Pérec, qui dans son livre intitulé Espèce d’espace, écrivait :
On ne pense pas assez souvent aux escaliers.
Le sien était en sursis, et des bruits de couloirs colportaient une inévitable remise aux normes.
J'aimais cet espace de passage, habitait par le temps et l'impermanence.
À chaque palier de la "Casa Bréa", régnait une occupation intime de l’espace, une espèce de débordement poétique et bohémien de la vie quotidienne.
Je ressentais l'urgence à brosser son portrait avant l'outrage.
Un apéro improvisé entre voisins m'offrit l'opportunité de faire le portrait de chaque habitant locataire dans son giron de vielle demoiselle, de faire le portrait d'un espace temps commun, où s'exprimait un autre voisinage.
Une ressource cultivée par ceux qui y vivent, une amorce de réponse à la question de George Perec :
On devrait apprendre à vivre davantage dans les escaliers. Mais comment ?